Géo hors série special jardin

Comme un roman

L’article de Clément Imbert commence ainsi : « Egarés en rase campagne en suivant les directives d’un GPS récalcitrant, on en viendrait à douter qu’il existe, ce jardin japonais. Comment imaginer, du reste, que ce coin de Brie si maussade en cette fin d’hiver puisse servir d’écrin aux subtilités de l’art paysager nippon ? Et, comme un signe destiné à chasser nos doutes, les hérons sont apparus. Une vingtaine de hérons blancs, oiseaux révérés au Japon — messagers de l’au-delà, ils symbolisent le passage entre les mondes — semés sur un champ en friche comme les cailloux du Petit Poucet et pointant vers ce qui ressemble, de loin, à un lambeau de forêt. En s’approchant, on aperçoit, à travers le claustra des branches dénudées, une lanterne en pierre penchée sur une pièce d’eau et un bouquet de cerisiers en fleur. Le voilà retrouvé, le petit bout de Japon auquel on ne croyait plus. Devant le portail en bambou, Sandrine Milic, la maîtresse des lieux, nous attend, râteau en main. Et tempère notre admiration pour ces hérons de bon augure d’un brin de pragmatisme : « Ils sont beaux… Mais ils se servent dans le bassin des carpes koï comme dans un garde-manger »,Hors série Géo spécial jardin Avril-Mai 2024

Sortir à paris

un article élogieux

RESUME : Les Jardins Japonais de Favières, récemment ouverts en Seine-et-Marne, offrent un espace culturel et écologique de 7000m2 depuis le 30 septembre 2023, incarnant l’art et la tradition japonaise, bien que le site soit actuellement fermé en raison d’une plainte. Conçus par la paysagiste spécialisée Sandrine Milic, ces jardins en perpétuelle évolution proposent cinq espaces distincts, tels qu’un jardin promenade et un jardin de méditation, invitant à la contemplation et à la sérénité. Les visiteurs peuvent découvrir une variété de plantes soigneusement choisies, des expositions artistiques telles que celle de THIEM, ainsi que des ateliers d’initiation aux arts japonais, faisant de cet endroit un lieu d’échange culturel. Les Jardins Japonais de Favières représentent une expérience authentique et gratuite à partager, mêlant nature, culture et émerveillement. (photo © sortir à Paris)

Le parisien :

l’ouverture

RESUME : Le jardin japonais de Favières, conçu par la paysagiste Sandrine Milic, a ouvert ses portes pour la deuxième fois ce samedi sur un espace de 7 000 m². Malgré sa localisation difficile à trouver, le site vaut le détour et sera ouvert gratuitement tous les week-ends d’octobre. La paysagiste, spécialisée dans les jardins japonais depuis vingt ans, a planté six mille plantes sur ce terrain pour offrir au public une expérience évolutive et pédagogique. Le parcours est agrémenté de cinq lanternes traditionnelles en pierre et une vingtaine de haïkus, créant une atmosphère apaisante et dépaysante. Sandrine Milic prévoit d’ajouter un pavillon de thé et une mini-forêt de cerisiers japonais pour enrichir davantage le jardin.

la fermeture

RESUME : Des voisins auraient menacé de sortir leur fusil… Le jardin japonais de Sandrine Milic, ouvert le 30 septembre à Favières (Seine-et-Marne), se voulait un espace zen. Il a visiblement provoqué l’effet inverse chez les riverains de la rue de la Rucherie, devant le défilé de véhicules dans leur petite rue, par laquelle on accède au chemin de la Belle-Épine où se situe le jardin de 7 000 m².

( Photos © Le Parisien )